Au fil de nos recherches, nous avons glané quelques sites ou publications particulièrement utiles, que nous citons ici, sans prétention à l’exhaustivité.
Commençons par un guide gratuit sur les méthodes, aimablement fourni par Généatique.
Les sources
On y trouve notamment:
- des conseils et articles publiés par des généalogistes, tel que Elise Lenoble
- des newsletters conne Généalogie Pratique
- les clubs de généalogie à l’échelle d’un département
- et bien sûr, les sites des Archives, soit Départementales, soit spécialisées, ainsi que les archives étrangères
Se reporter à chacun des dossiers ci-contre
Quelle profondeur?
Jusqu’au faut-il remonter pour avoir un arbre généalogique intéressant?
On peut commencer petit, et remonter à ses propres grands-parents. Dans ce cas, il faut essayer d’avoir tous les actes essentiels, voire des photos ou d’autres documents, sur les métiers ou les lieux d’habitation. On a en général des souvenirs de ses grands-parents, voire des documents.
On peut ensuite remonter aux AGP (arrière grands-parents), voir aux AAGP (arrière arrière grands-parents). Vous n’en avez que 16 pour vous et 16 pour votre conjoint. Ils sont nés 120 à 150 ans avant vous, une belle occasion de réviser l’histoire. Par exemple
Et si on remonte encore? Le tableau ci-dessous vous donne le nombre de personnes à chaque génération. On arrive souvent à avoir des générations 7 ou 8, mais il est plus difficile de les avoir au complet. Et avant 1789 les actes deviennent plus difficiles à trouver et à lire.
Dans ses 40 outils, Elise Lenoble propose un tableau Excel utile pour tracer les informations utiles jusqu’à 5 générations (et une version à 7), ce tableau vous aidera à avoir une généalogie complète.
Quelle descendance?
Faut-il saisir tous les enfants à chaque génération, ainsi que leurs conjoints et leur descendance?
Les enfants de vos grands-parents sont vos parents ou vos oncles et tantes, leurs enfants sont vos cousins. Au niveau des AGP et AAGP vous trouverez les grands-oncles, grands-tantes et grands-cousins. Ces familles ne sont pas éloignées de la vôtre et ils peuvent des choses en commun avec vous: histoires, métiers, documents, voire photos. En faisant un calcul simple, avec 2 enfants en moyenne par couple, le nombre de grands-cousins issus des AAGP est de l’ordre de 1024 personnes.
Obtenir les actes
Il faut être vigilant sur les dates et leur cohérence, car il on peut se tromper avec un homonyme, sans parler des fils qui ont le prénom de leur père.
La meilleure façon de contrôler est d’obtenir et lire les actes: de naissance, mariage et décès. On peut aussi les transcrire dans les notes. L’acte de mariage est souvent très complet avec les noms, professions et âge des parents des deux conjoints. Noter les témoins des actes est également utile, car il s’agit souvent de la famille étendue.
En France, environ 70% des actes seraient numérisés et donc accessibles par Internet. Une proportion plus faible est indexée par noms, dates, lieux, etc. four faciliter les recherches, mais on est loin de la totalité.
Trouver un acte va donc parfois nécessiter d’accéder aux documents numérisés, voire d’aller les chercher dans les lieux d’archive, principalement les Archives Départementales.